Contraception
Chaque année, on dénombre 121 millions de grossesses précoces ou non désirées dans le monde, dont plus de 73 millions se terminent par un avortement. Sur les 74 millions de grossesses précoces ou non désirées dans les pays en développement et à faible revenu, un tiers survient lorsque la contraception a échoué ou n’est pas accessible.
Rutgers estime que l’accès à des contraceptifs sûrs et modernes est la pierre angulaire de la santé et des droits sexuels et reproductifs d’une personne, contribuant ainsi à la santé, à la liberté, à l’indépendance et à la justice en matière de genre.
La contraception est synonyme de choix
La contraception permet aux femmes de prendre le contrôle de leur corps, de leur sexualité et de leur choix d’avoir ou non des enfants.
Mais l’accès aux contraceptifs ou aux informations essentielles les concernant dépend du statut social, culturel et économique et de l’endroit où l’on vit dans le monde. Les femmes non mariées, les groupes à faible revenu et les groupes peu alphabétisés ont encore moins de chances d’y avoir accès. Pour beaucoup, la contraception est trop chère, de mauvaise qualité ou tout simplement indisponible.
Tout le monde, y compris les jeunes et les groupes vulnérables, devrait avoir accès à des informations correctes et aisément compréhensibles et à des soins de qualité.
«Toute personne devrait être libre de faire des choix pleinement éclairés en matière de grossesse, de contraception, de planification familiale et de santé reproductive. »
L’engagement de Rutgers en matière de contraception
Les grossesses précoces ou non désirées sont fortement liées à la pauvreté, à l’inégalité en matière de genre, aux carences d’éducation, aux attitudes négatives vis-à-vis de la sexualité, aux tabous et à la faiblesse des systèmes de santé.
Rutgers s’engage à promouvoir l’accès aux contraceptifs pour toutes les personnes qui en ont besoin et à mettre à leur disposition un large éventail de méthodes de qualité, efficaces et fiables, à un tarif abordable. Rutgers collabore avec différents groupes pour s’attaquer aux facteurs sociétaux et structurels, pour remettre en cause les normes et les tabous néfastes concernant le genre et pour renforcer les systèmes de santé et d’éducation.
Nous travaillons en partenariat pour renforcer et améliorer les services de santé sexuelle et reproductive et pour former les ONG, les prestataires de soins et les autres professionnel·le·s, afin que toute personne puisse obtenir des informations, des conseils et des outils fiables et faire des choix éclairés en santé reproductive. Nous accordons une attention particulière aux jeunes, aux personnes vulnérables et défavorisées et aux groupes difficiles à toucher.
Grâce à notre travail en matière d’éducation complète à la sexualité, nous aidons les personnes à planifier leur vie, à parler de contraception avec leur partenaire, à l’utiliser de manière efficace et à être suffisamment convaincu·e·s pour refuser les rapports sexuels en l’absence de contraception ou si celle-ci n’est pas sûre.
Nous fournissons aux filles et aux femmes des compétences pour leur autonomisation, mais nous savons que la contraception et la planification familiale ne relèvent pas uniquement de la responsabilité des femmes. L’implication des hommes et des garçons est également un aspect important de notre travail.
Rutgers œuvre en faveur d’une plus grande distribution de différents moyens contraceptifs, pour permettre le choix, notamment un accès accru aux préservatifs féminins et masculins, ainsi qu’aux produits d’avortement sécurisé.
Ce qui reste encore à faire
Nous plaidons en faveur d’un financement accru de la contraception dans les pays en développement. Pour répondre à tous les besoins, il faut doubler les dépenses.
Nous plaidons en faveur d’une approche pluridimensionnelle de la contraception et de la planification familiale par l’investissement dans l’éducation et l’autonomisation des filles, l’implication des garçons et des hommes, le renforcement d’un environnement favorable, la fourniture d’informations correctes, l’accès à une variété de contraceptifs et de services adaptés aux besoins des personnes qui les utilisent.
Un accompagnement de qualité en matière de contraception, tenant compte de la culture et du genre, est nécessaire. Des recherches supplémentaires permettraient d’identifier les stratégies les plus efficaces pour prévenir les grossesses précoces ou non désirées au sein des groupes vulnérables.