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La CAMNAFAW se rapproche des jeunes en prison pour s'assurer de leur accès à des informations précises sur la santé sexuelle et reproductive.
Au Cameroun, être jeune et en prison est assimilé à être perdu pour la société. Toutefois, cela n’a pas découragé les collègues de la CAMNAFAW, partenaire du programme Ado Avance Ensemble. Fermement convaincue que l’accès à des informations précises doit être ouvert à tou·te·s, y compris à ceux et celles qui ne vont pas à l’école, l’équipe a contacté l’administration de la prison pour organiser une visite.
Guy Mendo Ze, de la CAMNAFAW, raconte la visite : « Dès notre entrée dans la prison, nous avons été chaleureusement accueilli·e·s, depuis le personnel de la réception jusqu’aux jeunes. Comme notre visite avait été annoncée et approuvée par le responsable des affaires sociales de la prison, les jeunes s’étaient préparé·e·s en conséquence. Ils/elles avaient nettoyé la pièce où nous devions nous réunir, assurant ainsi une atmosphère calme et bien organisée. La plupart des jeunes étaient dans de bonnes dispositions, mais certain·e·s restaient sceptiques, ne sachant pas à quoi s’attendre. D’autres, ayant reçu peu ou pas d’informations préalables sur les questions de santé sexuelle et reproductive, ne savaient pas ce qu’ils/elles pourraient gagner de la session
«Ces informations sont cruciales pour les jeunes en prison parce qu’elles dissipent les idées fausses qu’ils/elles peuvent avoir. En plus, ces jeunes vulnérables et non scolarisé·e·s ont souvent été privé·e·s de toute information sur ces sujets.»
Au final, nous sommes très heureux·ses d’avoir pris cette initiative parce que les réactions ont été extrêmement positives. Les jeunes en prison ont démontré un vif intérêt pour les sujets et ont activement participé aux discussions, en répondant à nos questions. Inspiré·e·s par ce succès, nous planifions déjà nos prochaines étapes. Nous organisons un concours pour les impliquer, dans le but de les inciter à devenir des ambassadeur·rice·s et de potentiel·le·s pair·e·s éducateur·rice·s une fois qu’ils/elles auront purgé leur peine.
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